Le nu feminin au début de la photographie

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En 1839, les daguerréotypes permettent de photographier plus dans le détail, d’être plus précis, et ainsi, plus réalistes. C’est ce réalisme qui va mettre en exergue les photographies érotiques, surtout de femmes.

On veut du détail, des seins, des poils… . Mais on n’a pas le droit de faire ça pour le plaisir, c’est contraire à la morale, à la pudeur. Du coup, on fait passer ça pour de la science. On appelle ça « une académie ». Une académie c’est -initialement- une peinture de nu,  enregistrée auprès du gouvernement pour connaître l’anatomie.

Les peintres peuvent ensuite les vendre au public à des fins éducatives. Or la plupart du temps, les personnes qui achètent ces  images c’est plus pour le plaisir que pour le savoir ! Les photographies finissent par pouvoir être enregistrées comme académies, mais peuvent également être vendues comme aides aux peintres. Pour une photo, le modèle doit rester en place quelques minutes, pour un tableau, plusieurs heures. Aussi, les peintres achètent des photographies pour les reproduire. Mais ça coûte cher. Le prix peut s’élever à une semaine de travail pour un ouvrier. A partir de 1855, plus aucune photographie de nu n’est admise comme académie. La production et la vente sont donc interdites. Mais pas arrêtées, au contraire. C’est le début du commerce clandestin d’images érotiques.

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source texte : internet

Cartes postales : Pierre Beyer


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